« Tu voulais avoir cette terre, va donc te meler avec elle maintenant », — ces paroles de la chanson « Berceuse pour les ennemis » de la chanteuse ukrainienne STASIK sont devenues réalité pour milliers de militaires russes. « La deuxième armée du monde », qui a commencé la guerre à grande échelle avec l’Ukraine, se tait sur la quantité de ses compatriotes péris dès les premiers jours de l’invasion et refuse de récupérer leurs corps en empêchant que leurs familles puissent les enterrer dans leur « grande rodina » pays natal.
Environ 17 000 militaires — c’est une quantité approximative de pertes de l’armée russe fixée par le Ministère de la Défense de l’Ukraine au jour de 28.03.22. Ce chiffre augmente chaque jour.
Les méthodes typiques de communication de la Fédération Russe est de passer l’information en fragments, de persuader que l’armée russe est vaillante, et démentir les données du Ministère de la Défense de l’Ukraine.
L’information sur les morts de militaires russes est répandue pas par les sources gouvernementales de la Fédération Russe, mais par les médias régionaux ou tout simplement par les gens qui connaissaient le mort personnellement.
Le 21.03.22 — l’édition propagandiste « Komsomolska pravda » a publié et vite après éliminé le matériel sur ce que près de 10 000 militaires russes ont péri pendant la guerre en Ukraine, et plus de 16 000 sont blessés.
Le 25 mars la Russie a officiellement donné le chiffre — 1351 morts.
Tandis que l’État-major général des Forces armées de l’Ukraine annonçait plus de 16 000 de morts parmi le personnel de l’ennemi.
Chaque jour il devient de plus en plus difficile de cacher la quantité de victimes: l’armée ukrainienne informative travaille, le canal Telegram « Cargo 200 » est sans cesse complété, et les parents de militaires appellent la ligne chaude de « Reviens vivant de l’Ukraine » à partir des premières heures de son lancement.
L’apparition de l’information sur les compensations à des familles des soldats péris au cours de ci-nommée « opération spéciale » peut être considérée comme premier pas dans la reconnaissance des pertes militaires par la Russie.
Au cas où les russes voudraient apprendre plus ou raconter plus, le code criminel de la Fédération russe contient dèjà un nouvel article, selon lequel pour les informations fausses sur l’armée russe et les actions en faveur de sa discréditation on peut obtenir de 3 à 15 ans de la colonie pénitentiaire.
Dans les médias étrangers on a commencé à répandre les informations sur l’utilisation par l’armée russe des crématoriums mobiles pour cacher des pertes réelles.
Les Ukrainiens sont forcés d’enterrer les corps de militaires russes abandonnés dans les fosses communes non marquées, pour que les produits de la diffluence ne menacent pas la santé des résidents locaux.
